Depuis maintenant 6 ans, les signataires de val'hor (felcoop, fnphp, fnmj, fnff, fnpsp, fgfp, floralisa, unep, ffp) développent le concept d'une interprofession calquée plus ou moins sur
le fonctionnement du CNIH (Comité National Interprofessionnel de l'Horticulture).
Depuis maintenant 6 ans, l'UNIPHOR dénonce ce mauvais plagiat et préconise une interprofession réellement représentative et décisionnaire sur les vrais problèmes de nos professions. Nous souhaitons également que l'interprofession garde à l'esprit que nos entreprises sont en majorité des petites et moyennes structures.
Comment considérer que le collège production de valor est représentatif alors qu'il est seulement composé de la FNPHP et de Felcoop, alors qu'une multitude de syndicats et d'unions sont exclus des décisions ? Pourtant, la Confédération Paysanne, le Syndicat des Horticulteurs de l'Ile de France et l'UNIPHOR, pour n'évoquer que ces trois syndicats, représentent environ 1 100 entreprises. Bien au-delà des querelles de chiffres, 75% de nos collègues ne sont pas syndiqués et n'ont donc pas accès aux débats. Comment parler de représentativité ou de démocratie ?
De nos jours, une interprofession devrait être élue par tous les professionnels concernés, en appliquant le schéma et les orientations données par nos instances politiques dirigeantes. La majorité sortante d'un tel scrutin ne pourrait en aucun cas être contestée.
Tant que cette évolution n'aura pas eu lieu, très peu de personnes se sentiront concernées par les souhaits de quelques carriéristes qui ignorent la réalité des problèmes quotidiens qui assaillent nos entreprises.
L'UNIPHOR critiquait le CNIH à juste titre et les événements nous ont donné raison. Aujourd'hui l'UNIPHOR critique val'hor car trop de similitudes, que ce soient les personnes, les actions ou les méthodes, persistent.
Comme le CNIH, val'hor prévoit d'augmenter progressivement les cotisations (+ 67 % pour certaines).
Comme le CNIH, les signataires de valhor préconisent de faire évoluer les cotisations sans pour autant avancer de projets concrets qui justifieraient cette augmentation.
Comme le CNIH, val'hor ne conçoit pas la notion de pluralité syndicale, cette dernière étant pourtant le gage d'une meilleure représentation des entreprises.
Comme le CNIH, val'hor reste sourde aux propositions et aux actions concrètes venant d'autres formations, et préfère se retrancher derrière les pouvoirs publics.
Comme le CNIH, val'hor s'autocongratule de l'obtention de résultats positifs pour la filière et ce grâce à sa communication, alors que Viniflhor annonce dans le même temps une importante chute des ventes pour la majorité des produits.
Enfin, comme le CNIH, val'hor reste imperméable aux demandes et à la réalité des problématiques quotidiennes de nos métiers ce qui emmènera la chance que représente l'interprofession dans le mur. Comment avec de telles pratiques ne pas faire l'amalgame ? VAL'HOR comme le CNIH sont très éloignés de ce que devrait être une interprofession horticole…